Kara : achievement unlocked

Née en 2012 dans un court-métrage d’animation, l’androïde AX400 “Kara” ne se doutait certainement pas du destin incroyable qui l’attendait.

Devenue une icône de l’univers Quantic Dream, elle débloque un trophée plus que rare dans le monde des personnages de jeu vidéo : une statuette à son effigie, pièce maîtresse d’une spectaculaire édition collector de Detroit: Become HumanTM !

La statuette de Kara, entièrement peinte et sérigraphiée, mesure 27cm de haut et elle est tenue par un bras fixe dans son dos. Comme à l’usine, tout simplement ! D’ailleurs, les deux bras robotiques face à elle sont articulés, et la boîte elle-même, avec ses pans aimantés, reprend le visuel emblématique de la chaîne d’assemblage Cyberlife pour former un magnifique présentoir. 

Pour compléter le décor, le socle de la statuette, aux couleurs du jeu, est cerclé d’un véritable halo lumineux, dont les pulsations s’activent par une pression sur le bouton situé dans le “O” du logo “Detroit”.   

Aux côtés de Kara, on retrouve plusieurs éléments-clefs de son univers : un set de trois pin’s exclusifs, reprenant l’emblématique triangle Cyberlife, le symbole de la révolution androïde et le célèbre halo de LED, ainsi qu’une carte holographique Cyberlife, au nom d’Elijah Kamski. Cette carte unique inclut un code de téléchargement Steam pour Detroit: Become HumanTM. 

Mais au fait, connaissez-vous l’origin story de Kara ? Nous avons remonté le fil avec Thierry, notre talentueux designer qui a donné vie à cette icône au début des années 2010 : 

Comment a évolué Kara, au fil des premières réflexions ? 

Entre les premiers instants de réflexion et le court-métrage, il y a eu pas mal de phases différentes, de recherches. On était parti sur quelque chose de très industriel, une base noire et or pour le squelette, l’idée globale était assez sombre. Mais en quelques semaines, on a simplifié pour aboutir à un design plus épuré, dans l’air du temps. Au début, on avait en tête une représentation à la Léonard de Vinci, très mécanique. En fin de compte, c’est peut-être l’emboitement des pièces qui a le plus évolué. On a vite tranché en faveur d’une apparence plus humaine, organique ; une structure qui soit plus proche de l’humain que de la machine. D’où l’aspect chaleureux, avec une certaine douceur, du polymère pour la peau… On ne voulait pas d’une boite qui sonne creux, mais au contraire avoir l’impression d’une personne bien réelle. L’idée, c’est que même si le personnage n’a plus de batterie, qu’il est inanimé, on a une notion de présence très forte. En termes d’apparence, on est sur l’esprit Apple, en quelque sorte, un objet précieux, sans aspérité. Plus que des films ou des livres, c’est sans doute ça la vraie influence sur le design de Kara ! (rires)  

Qui de Kara ou de Detroit a inspiré l’autre ?  

Dans le court-métrage, il n’y avait pas de pensée autre que celle de montrer ce que la nouvelle génération de console pouvait apporter. On a avancé ensuite sur Beyond: Two Souls, mais dès 2012, on nous demandait tout le temps quand allait sortir le jeu sur Kara. Ça nous faisait rire, jusqu’au moment où c’est devenu une évidence ! On n’avait jamais pensé au projet sous cet angle, et puis finalement l’inspiration est venue et ça a donné Detroit: Become Human. Mais c’est vrai qu’initialement le court-métrage n’avait pas de suite envisagée. 

Alors la question qui en découle, évidemment : est-ce que Kara version 2012 et version 2018 sont les mêmes ?  

Oui ! Pour moi ce sont les mêmes. D’ailleurs, au moment de présenter Detroit, on a repris des éléments de la démo de 2012, remis au goût du jour. Il n’y a aucune ambiguïté selon moi, c’est la mise en scène de sa naissance puis de sa vie.  

En regardant dans le rétroviseur aujourd’hui, quel est ton meilleur souvenir de Kara ?  

La première séance photo avec Valorie Curry, l’interprète de Kara, dans le bureau de David. On avait un appareil photo à peine numérique ! (rires) Pour Valorie, c’était ses premiers vrai pas dans cet univers, elle avait un regard très neuf sur tout ça ; il faut dire que la Motion Capture, à l’époque, ce n’était pas encore très commun. Quand tu vois les premières images d’elle avec la combinaison, sur notre plateau de tournage, elle a dans le regard la même curiosité que Kara quand elle s’éveille. C’était très émouvant.    

Et 10 ans après les premières réflexions et croquis, quel est ton regard sur Kara ?  

Je suis évidemment aussi étonné que fier de son parcours et de sa popularité ! D’autant que je n’ai jamais cherché à en faire une icône, une star à laquelle s’identifier. C’est un personnage simple, sans artifice, ce qui est d’ailleurs assez rare pour une héroïne de jeu vidéo. J’ai beaucoup aimé aussi le fait de pouvoir lui proposer des tenues qui ne la mettent pas toujours en valeur ; on est sur de la subtilité, de la sensibilité, de la retenue. C’est un des points marquants pour moi.  

Merci Thierry ! Pour en revenir à cette édition collector amplement méritée pour Kara, sachez qu’elle est limitée à 2.500 exemplaires pour le monde entier, chacune étant numérotée ; elle est déjà disponible en précommande, pour une livraison prévue à l’automne 2020.

Vous pouvez commander cette édition collector auprès des revendeurs locaux:

ou dans le eshop Quantic Dream